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du Tibet est, selon les milieux
et des observateurs occidentaux, la transformation de la
de la région autonome du Tibet, du Kham et de l'Amdo sur la base de normes chinoises, au moyen de l', la , et la politique de réforme et d'adoption de l'économie de marché. C'est un processus marqué principalement par la venue en masse de population de l'ethnie
et par une politique active du gouvernement central de la
visant à intégrer le
dans la république chinoise et à ma?triser les ambitions d'indépendance de certains Tibétains,.
et le développement du Tibet expliquent l'arrivée d'ouvriers Han et des spécialistes occidentaux. Depuis l'instauration de l'économie de marché en 1992, tout habitant de la RPC a le droit de se déplacer librement dans le pays et de travailler à l'endroit de son choix. Selon Robert Marquand, le Tibet étant considéré par les Chinois comme faisant partie de leur pays depuis des milliers d'années, ces derniers estiment avoir le droit de s'y établir.
Articles connexes : , , ,
Le Tibet, qui , fait l'objet en
d'une intervention militaire de la  ; les représentants à
doivent signer un
qui reconnait le bien-fondé de la <> du Tibet et prévoit le maintien d'une autonomie régionale et du . En , le , écrasé par l'armée chinoise, entra?ne la fuite du dala?-lama, la dissolution du gouvernement tibétain, et la formation six ans plus tard de la . Le bilan humain de la répression politique au Tibet ne fait l'objet d'aucun consensus&#160;: en , l' ( du dala?-lama) parle de 1,2 millions de morts causés depuis ,. L'historien et journaliste britannique
estime pour sa part qu'environ 500&#160;000 Tibétains seraient <>. Si les milieux indépendantistes tibétains parlent d'un <>, la notion de génocide tibétain ne fait l'objet d'aucune reconnaissance au niveau international. Sa réalité est en outre contestée par la
et le gouvernement de la .
Le <> est présent dans différentes régions chinoises dont la Région autonome du Tibet
Selon le gouvernement tibétain en exil, depuis la fin des
il y aurait davantage de non-Tibétains que de Tibétains dans le Tibet des trois provinces (?-Tsang, Amdo et Kham). Il estime le chiffre de la population en , à 6 millions de Tibétains ethniques et 7,5 de non-Tibétains.
La différence entre ce dernier chiffre et le chiffre officiel de 1&#160;255&#160;700 Han vivant en 1999 dans les zones autonomes tibétaines hors RAT s'explique par le fait que le GTE inclut dans ses comptes non seulement les préfectures autonomes du Qinghai mais la totalité de la province. Or la partie orientale celle-ci est peuplée en majorité de Han depuis des siècles (3,5 millions environ), comme le souligne le professeur Colin P. Mackerras.
Selon un recensement de 2000, dans les villes de la région autonome du Tibet, les Han et les Hui ont dominé l'urbanisation, cependant, ce n'est que dans les villes tibétaines principales que l'on peut soutenir, de fa?on plausible, que les Han sont plus nombreux, ou aussi nombreux, que les Tibétains.
Officiellement, fin 2005, la population de la région autonome était de 2,77 millions d'habitants, non compris les militaires en poste. Elle réunissait 26 ethnies différentes, dont 92&#160;% de Tibétains.
En 1904, le lieutenant-colonel britannique Younghusband qui occupe la ville avec son corps expéditionnaire, estime la population de celle-ci à 30&#160;000 habitants dont 20&#160;000 moines.
En 1949, il y en a entre 300 et 400 résidents chinois à Lhassa. Vers 1950, la ville couvre moins de trois kilomètres carrés et ne compte pas plus de 30&#160;000 habitants. Le palais du Potala et le
en contrebas de celui-ci ne sont pas considérés comme faisant partie de la ville.
En 1953, au premier recensement, la zone urbaine de Lhassa compte environ 30&#160;000 résidents, dont 4&#160;000 mendiants, en plus de 15&#160;000 moines.
En 1992, la population de la ville est estimée à un peu moins de 140&#160;000 personnes, dont 96&#160;431 Tibétains, 40&#160;387 Chinois (Han) et 2&#160;998 divers. ? ce chiffre, qui ne tient compte que des résidents permanents, il convient d'ajouter entre 60&#160;000 et 80&#160;000 résidents temporaires, dont la majorité seraient des pèlerins et des commer?ants tibétains.
En , selon le journal britannique The Independent, Lhassa compte 150&#160;000 habitants, dont la majorité est constituée de migrants Han.
En 2000, la zone urbanisée atteint les 53 kilomètres carrés, pour une population d'environ 170&#160;000 personnes, dont 63&#160;% de Tibétains, 34,5&#160;% de Han et 2,7&#160;% de Hui principalement.
En 2007, la population de Lhassa est de 122&#160;261 habitants.
En 2008, selon l'agence Xinhua, la ville-préfecture de
a 400&#160;000 habitants.
L' (APL) est
, mettant en ligne environ 40&#160;000 militaires chinois contre les 8&#160;500 hommes de l'armée tibétaine. Le 19 octobre 0;000 soldats tibétains avaient été tués, et la petite armée tibétaine se rendit. En 1950, le gouvernement tibétain interpelle l'ONU sur l'invasion du Tibet par la Chine. Dans cette période coloniale, seul le
accepta de soutenir le Tibet. Puisque l'APL avait cessé le feu et demandé une négociation pacifique plut?t que d'entrer dans Lhassa par la force, l'organisation des Nations unies renon?a à traiter de la question du Tibet. L'association de la pression militaire, des rapports de bon traitement vis-à-vis de la population locale, de la libération des prisonniers ainsi que le manque de soutien international conduisirent les représentants tibétains à s’engager dans des négociations avec l'APL.
Dans les années 1980, le gouvernement tibétain en exil estimait que dans l'ensemble du Tibet, il y avait 7,5 millions de Chinois pour 6 millions de Tibétains En 2007, le
faisait part de ses craintes d'un danger que le peuple tibétain devienne une minorité dans leur propre pays et parle d'un <> qui risquerait de faire dispara?tre la culture tibétaine,,. Selon une personne native de Lhassa, actuellement en exil, il y aurait deux catégories de migrants au Tibet, les migrants par nécessité économique, et les migrants involontaires envoyés par le gouvernement chinois.
Le gouvernement central de la République populaire de Chine met en oeuvre une politique de migration active de Chinois au Tibet, au moyen d'aides attractives et de conditions de vie favorables,.
Selon le , dans les villes tibétaines, des
(quartiers chinois) se sont développés et les Chinois sont en général plus nombreux que les Tibétains, comme à , <>, comme dans d’autres régions à l’ouest, telles que , où il n’y avait aucun Chinois 20 ans plus t?t. Pour le dala?-lama, il s’agit d’une agression démographique grave.
Dans son livre Fascination tibétaine&#160;: du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes, le professeur
décrit en ces termes la représentation que l'Occident plaquerait systématiquement sur la présence des Han au Tibet&#160;: <>.
Selon , la migration des non-Tibétains au Tibet se serait concentrée dans les villes où les Tibétains sont devenus une minorité et où les migrants non-tibétains dominent l'emploi, aggravant l'exclusion économique des Tibétains dans le contexte du développement urbain rapide. Le même démographe assure cependant que l'affirmation de la part des émigrés que les Tibétains deviennent minoritaires dans leur pays ou qu'ils sont déjà devenus minoritaires dans certaines régions, <>.
S'exprimant devant des sénateurs fran?ais, Zhang Yongnian, vice-président de la Commission pour le développement et la réforme de l'assemblée populaire du Tibet, déclare que la région autonome du Tibet est <> et que <>. Les entreprises qui y sont installées font appel aux personnes compétentes dont elles ont besoin. Il précise que <> mais que <>. Ces fonctionnaires <>.
Le sinologue
considère que la Chine a traité le Tibet, après 1950, <>&#160;; il souligne que les pratiques en matière de camp de travail et de violence politique font appara?tre un Tibet <> jusqu'aux . Ensuite, la répression chinoise s'est réduite&#160;; néanmoins, <>. Domenach estime que la question tibétaine sera <>.
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En avril 1991, le
décrivait la situation comme suit&#160;: <>. Par exemple cette fracture économique peut se retrouver aussi dans des salaires différents selon l'origine ethnique des demandeurs d'emploi voire des refus d'employer des tibétains.
Un autre élément présenté comme suggérant l'existence d'un apartheid réside, selon un récit pseudonyme publié dans le Nouvel Observateur en décembre 2009, dans le fait que les Chinois tibétains, au contraire des Chinois Han, ne peuvent obtenir de passeport et n'ont donc pas la possibilité de voyager légalement hors de Chine.
En 2002, l'association Tibet Society du
appela le gouvernement britannique à <>.
Par ailleurs la tibétologue
précisait en 2002 que les cadres de l'administration de la République Autonome du Tibet sont essentiellement des Chinois à 66&#160;% et les Tibétains occupent 16&#160;% des postes de commandement dans l'armée. Enfin aucun Tibétain n'a été . Ainsi
qui a créé le
en 1939 a été mis au secret en 1958 puis en 1961 il a été emprisonné à
pendant 18 années. Il a publié une biographie en anglais, où il insiste particulièrement sur la nécessité de mieux faire conna?tre les intérêts du peuple tibétain.
Le juriste américain , écrit, pour sa part, que les Tibétains sont nombreux à tous les échelons de la hiérarchie politique de la région autonome du Tibet, sauf pour ce qui est du poste de secrétaire régional du parti. Il oppose cette situation à celle qui prévaut au , région majoritairement tibétaine de l'Inde et dont le système politique est louangé par les chefs exilés&#160;: l'administration indienne n'aurait jamais employé un seul des nombreux bouddhistes ladakhis ayant pourtant passé avec succès ses examens.
Contredisant la thèse de la submersion démographique des Tibétains par les Chinois Han, le professeur
de l'université des Sciences et techniques de Hong Kong, affirme qu'entre le recensement national de 1990 et celui de 2000 (recensements comptabilisant toute personne habitant une région donnée depuis au moins six mois), le pourcentage de Tibétains dans les régions tibétaines s'est accru quelque peu dans son ensemble et les Han représentent environ 1/5e de la population. De même, une analyse préliminaire du mini-recensement de 2005 montre que de 2000 à 2005, il y a eu un petit accroissement de la proportion des Han dans la zone centre-ouest du Tibet (la Région autonome du Tibet) et peu de changements dans le Tibet oriental
Aux conclusions des recherches de Barry Sautman s'ajoute le constat du sinologue et ethnologue allemand . Dans un article de l' qui lui est consacré, l'ancien directeur du département de recherche du Musée d'ethnologie de Leipzig, exclut une assimilation systématique du Tibet par des implantations de Han. ? Lhassa, si les Han représentent 50&#160;% de la population, il s'agit surtout de résidents temporaires&#160;: soldats qui quitteront le Tibet une fois démobilisés, ouvriers travaillant sur des projets routiers ou ferroviaires, responsables désignés, par rotation, pour travailler au Tibet et qui le quittent à l'expiration de leur tour, commer?ants et restaurateurs n'ayant pas l'intention de s'établir définitivement. En dehors de Lhassa, on rencontre rarement un Han. Ingo Nentwig rapporte qu'à l'époque de ses recherches sur le
en 2002, il y avait 20 à 30 Han seulement parmi les 50&#160;000 à 60&#160;000 Tibétains du district étudié. <>.
Selon , un écrivain tibétain en exil et partisan de l'indépendance du Tibet, Barry Sautman n'a pas visité le Tibet d'avant 1980. Andrew Martin Fischer, professeur de l'&#160; affirme avoir réfuté les arguments de Barry Sautman en se fondant sur une analyse plus complète des statistiques de la Chine publiées dans un livre en 2005.
Le Tibet est à 4&#160;000 m au-dessus du niveau de la mer et la température moyenne annuelle est inférieure à 0&#160;°C. La faible pression et la raréfaction de l'oxygène ne permettent pas à des gens venant d'autres régions que le Tibet d'y rester très longtemps.
En règle générale, les Han ne sont pas très enclins à s'installer au Tibet&#160;: les enfants y sont victimes d'oedèmes pulmonaires tandis que les adultes souffrent du mal d'altitude.
Selon , un ancien responsable du gouvernement tibétain en exil, la Chine n'a pas un respect authentique pour la , la
qui n'y voit que superstition et arriération. Les Chinois considèrent comme un devoir sacré d’apporter la <> aux Tibétains en apportant la langue, la
et la civilisation chinoises. Selon lui, en résumé, la civilisation et la modernisation chinoises du Tibet n’ont d’autre but que la sinisation de toute la population tibétaine.
Article connexe&#160;: .
Selon le , dans le cadre de la politique de sinisation, les autorités chinoises recrutent de nombreux Tibétains de bon niveau scolaire des écoles primaires pour les former en , dans des classes tibétaines liées aux écoles secondaires locales ou à une des 18 <> de la Chine continentale, où ces étudiants ne re?oivent pas d'éducation tibétaine. En 1996, les autorités chinoises ont déclaré un nombre de 12&#160;590 étudiants tibétains ayant été inscrits dans de telles classes.
Après le départ en exil du 14e dala?-lama , en mars 1959, le gouvernement tibétain est officiellement dissous par les autorités chinoises le 28 mars 1959. Les Tibétains forment un gouvernement provisoire clandestin le 9 avril suivant.
indique qu'une des premières proclamations de ce gouvernement provisoire accuse les autorités chinoises <<&#160;d'avoir enlevé des milliers d'enfants et d'adolescents tibétains conduits en Chine en vue de les endoctriner afin d'en faire des valets dociles de sa politique de colonisation&#160;>>.
La , une association financée de 1952 à 1967 par la CIA en tant qu'instrument de la guerre froide,, affirme dans son rapport de 1959 sur le Tibet que <>.
Un texte mis en ligne par le linguiste québécois , indique deux raisons à ce déplacement d'enfants&#160;; d'une part ils devaient recevoir une éducation politique et d'autre part être initiés à la culture Han.
<<&#160;Enfin, une autre forme de la politique d'immigration consistait à déporter de jeunes enfants issus des minorités nationales vers la région de Pékin en vue de les initier à la culture han. Cette dernière mesure fut inégalement appliquée parce qu'elle provoquait la révolte chez les minoritaires, notamment les Tibétains, qui ne semblaient pas comprendre les <> de l'éducation Han.&#160;>>
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chez les enfants et parents tibétains">modifier le code]
Dans son livre Commoners and nobles. Hereditary divisions in Tibet, la tibétologue Heidi Fjeld évoque les raisons du succès de ces <> se trouvant dans les provinces en dehors de la région autonome du Tibet. La possibilité d'aller y étudier est proposée aux élèves du primaire ayant de bons résultats ou dont la famille a des relations. Ces places sont très convoitées par les Tibétains, tant les enfants que les parents, car ces instituts pour les nationalités enseignent des matières non proposées au Tibet. Au nombre de celles-ci, la langue et la grammaire tibétaines classiques, l'histoire tibétaine (ancienne et moderne) et la religion (le bouddhisme et le B?n). De plus, le dipl?me obtenu est la garantie d'un emploi. Les instituts situés dans la Chine intérieure auraient toutefois moins de succès auprès des habitants de Lhassa que ceux du Kham et de l'Amdo.
Article détaillé&#160;: .
La région autonome du Tibet est le territoire le plus pauvre de Chine parmi les 31 subdivisions considérées dans la . Selon
un phénomène nouveau est apparu dans les villes avec la mendicité enfantine, phénomène explicite concernant la situation économique du Tibet. Les investissements mis en avant par le gouvernement Chinois servent avant tout à la réalisation des infrastructures afin de relier le Tibet à la Chine et au paiement d'une
importante.
L'évolution économique actuelle du Tibet est critiquée du fait qu’elle avantage les résidents chinois et pour les atteintes à l’agriculture tibétaine et au fragile système écologique du Tibet.
contredit ces données. Ainsi, si l'économie de marché est présente, avec ses inconvénients, dans les zones tibétaines tout comme dans le reste de la Chine, elle ne se traduit pas par une <> qui défavoriserait les Tibétains, contrairement à ce que prétendent les séparatistes. Loin d'être la région la plus pauvre du pays, le Tibet serait mieux loti que bien d'autres régions à minorité ethnique, voire certaines zones Han. La raison principale en serait les fortes subventions gouvernementales.
Article détaillé&#160;: .
L'économie du Tibet est dominée par l’, c'est-à-dire l'agriculture avec le but de pourvoir uniquement à sa propre famille. Pour cette raison l'entrée de 35,000 militaires chinois dans les
a pesé lourdement sur les ressources alimentaires du Tibet.
Selon Horst Südkamp, à l’époque de l’introduction de la politique de collectivisation dans la région du Kham, 40&#160;000 paysans chinois furent envoyés au Tibet.
Selon le TCHRD, entre 1954 et la moitié des années 1960, une émigration à grande échelle des Chinois s'est produite dans le Qinghai (), pour revendiquer les prairies pour l'agriculture, à la fois pour des fermes d'état et des laogai (camps de réforme par le travail). Des milliers de migrants chinois attirés par les possibilités agricoles ont commencé à arriver dans les années 1960, et des cadres chinois ont été envoyés dans des régions rurales du plateau pour l'administration.
Dans les , les autorités chinoises ont forcé les agriculteurs tibétains à cultiver le blé, à la place de l'orge qui est la récolte traditionnelle dans la région de l’, ce qui a eu pour résultat la . Les
ont échoué comme les agriculteurs l’avaient prédit et des milliers de Tibétains sont morts de faim,.
En 1961, après avoir exproprié les biens fonciers des seigneurs et des lamas, le gouvernement chinois organisa les paysans en communes. Dans son article Friendly Feudalism: The Tibet Myth, Michael Parenti rapporte que fermiers locataires et paysans sans terre re?urent des centaines de milliers d’arpents. Les troupeaux appartenant à la noblesse furent remis à des collectifs de pasteurs pauvres. Des améliorations furent apportées à la reproduction du bétail tandis que de nouvelles variétés de légumes et souches de blé et d’orge étaient introduites. Ces mesures, jointes à une meilleure irrigation, auraient entra?né une augmentation de la production agricole.
évoque le progrès que constitue désormais, pour les habitants de , l'installation par les Chinois de <>.
Aujourd'hui, le gouvernement chinois obligerait les
tibétains à quitter leur activité d'éleveur et à rejoindre les grandes villes. Le directeur pour l'Asie de
indique que <>. La tibétologue
indique que ces populations, qui subvenaient à leurs besoins, sont maintenant logées dans les banlieues des grandes villes dans des conditions économiques difficiles.
Jean-Paul Desimpelaere, ancien président de l'Association Belgique Chine, apporte un éclairage différent sur la question. Parallèlement à l'accroissement démographique survenu ces cinquante dernières années, le nombre de yacks et de moutons a triplé alors que la quantité d'herbages disponible diminuait du fait du dessèchement du haut plateau. Pour pallier cette situation, les autorités du Tibet ont décidé de réduire le cheptel et de proposer aux éleveurs intéressés et volontaires un regroupement dans de nouveaux villages et une reconversion. Chaque famille re?oit une maison et une allocation dont le versement est assuré pour dix ans. Si les volontaires se plaignent de la faiblesse de l'allocation et de l'absence de travail, ils se félicitent des meilleures possibilités d'études offertes à leurs enfants. Dans le même temps, le autorités ont mis sur pied un projet de replantation de graminées sur une superficie plus vaste que celle de la France.
L'essor économique de la région autonome permet de faire revivre l'artisanat traditionnel. Selon l'enseignant et écrivain australien Mark Anthony Jones, nombre de Tibétains trouvent désormais, dans la vente d'objets artisanaux et de produits culturels aux touristes, un revenu non négligeable. Ces divers produits rencontrent même le succès auprès des Tibétains eux-mêmes. Et d'ajouter&#160;: <>.
L'industrie chinoise s'est investie dans l'exploitation de l'artisanat tibétain. Selon les journalistes Claire Goubier et Virginie Morel de l'hebdomadaire Marianne, les touristes, essentiellement chinois <>. Par ailleurs les Chinois profitent d'une main-d'oeuvre sous-payée dans les campagnes tibétaines pour faire fabriquer cet artisanat et l'exporter vers les grandes villes chinoises où l'art tibétain est devenu à la mode.
précise que <>.
En 2007, le
était en pleine expansion. Les touristes sont chinois à 90&#160;%. Les journalistes Claire Goubier et Virginie Morel de l'hebdomadaire
indiquaient alors que les lieux sacrés des Tibétains sont transformés en musée&#160;: <>.
Après les , le Tibet a été fermé aux touristes et journalistes étrangers du 19 mars au 26 juin 2008. Toutefois, en décembre 2008, les régions tibétaines restaient interdites aux journalistes du Monde et à d’autres médias basés en Chine, et le nombre de touristes a fortement diminué en 2008, les recettes des agences de tourisme n’atteignant que 12&#160;% de celles de 2007.
Selon Barry Sautman, il y a désormais en région autonome du Tibet une importante classe moyenne tibétaine, implantée dans les services publics, le tourisme, le commerce et les petites entreprises industrielles ou de transport.
Blanchisseuses à , c. 1938
Gare de Lhassa
Femme tibétaine lavant son linge sur le site d’une rivière près de Lao au Tibet, en 2008
Photo dans le comté d'Amdo, en région autonome du Tibet, février 2009
Selon ce que rapportent Xu Mingxu et Yuan Feng dans leur étude The Tibet Question: A New Cold War, publiée en 2006, la vie des Tibétains change, les ampoules remplacent les lampes au beurre, la cuisine se fait au
et non plus à la bouse de . Les gens se déplacent en bus, en voiture, à moto, à vélo, en avion, ils disposent des attributs de la modernité que sont le , la , l'eau courante. L'ordinateur et l'Internet font leur entrée dans les écoles, les entreprises, les services sociaux et les administrations. Les enfants, les gens d'?ge m?r et même les anciens aiment à regarder la télévision chez eux, se rendant moins souvent qu'autrefois dans les temples.
Selon Isaac Stone Fish, depuis 2001, Pékin a dépensé 45,4 milliards de dollars au développement économique de la région autonome du Tibet. Cela a eu des effets bénéfiques sur la croissance économique, le niveau de vie, les infrastructures, et s'est traduit par un accroissement à deux chiffres du produit intérieur brut de 2001 à 2009. Un tiers de cette somme est allé à des investissements dans les infrastructures, notamment le train reliant Pékin à Lhassa, lequel a fait baisser le prix des produits industriels et ménagers pour les Tibétains tout en favorisant la vente des produits tibétains dans le reste de la Chine. Le tourisme a fait un bond, passant à 5,5 millions de visiteurs en 2009. Ce journaliste mentionne cependant que Hu Jintao a déclaré qu’il est probable que les revenus des Tibétains des régions rurales atteindront les revenus moyens de la Chine en 2020.
Selon les journalistes
et , cette modernisation de l'économie profite en priorité aux Chinois Han. Les salaires sont majorés dans les emplois réservés aux Chinois Han pour compenser l'éloignement de leur région d'origine et l'inconfort de l'altitude. Les loyers et les prix des biens de consommation sont proportionnels. Ainsi il existe au Tibet une société a deux vitesses&#160;: l'une des travailleurs chinois qui peuvent consommer normalement et l'autre constituée essentiellement de Tibétains qui sont marginalisés.
Dans un rapport publié en 2000, le
écrivait que les déclarations du gouvernement chinoises affirmant que les Tibétains ont grandement profité de leurs politiques quant à la pauvreté peut être abordé de leur propre termes. Même en utilisant les statistiques chinoises, plus de 70&#160;% des personnes habitant la région autonome du Tibet vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Ces conclusions étaient confirmées par les rapports des réfugiés indiquant que de nombreuses personnes font face à des problèmes avec le manque de nourriture, l'accès aux services de santé, d'éducation, et dans d’autres secteurs comme l'emploi et le logement.
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Pour Pierre Picquart, beaucoup de médias occidentaux ne connaissent pas bien la Chine et le Tibet . Cela résulte d'une ignorance de l'histoire du Tibet (...), a expliqué Pierre Picquart, qui préfère personnellement <>.
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(en) Colin P. Mackerras, , A Writenet Report by Professor Colin P. Mackerras, commissioned by United Nations High Commissioner for Refugees, Protection Information Section (DIP), février 2005, 40 p., en part. p. 26&#160;: <<&#160;One reason for the difference is that the TGIE has a very different concept of what is included in Tibet. The TGIE claims as part of Tibet not only the autonomous prefectures of Qinghai, but the whole province. As it happens, by far the most populous part of the province is the capital Xining and its surrounding areas in Haidong. Approximately 3.5 million of the province’s 5 million people live in this eastern extremity of Qinghai, and they are overwhelmingly Han. One might add that this region has been dominantly or overwhelmingly Han for centuries and it seems far-fetched to claim that the Tibetan nation and identity are being submerged because most of the people there are Han&#160;>>.
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o ). Consulté le , ;: <<&#160;It is also clear, however, that rapid urban growth up to 2000 was disproportionately filled by Han, and to a lesser extent by Muslims in the case of Qinghai, relative to their overall population share. (...) In the TAR, the contrast between the rurality of Tibetans and the urbanity of the Han and Hui is extreme. Therefore, the key issue is not the overall population balance between Tibetans and outsiders, but the fact that outsiders have dominated urbanization. (...) Only in the main Tibetan cities and towns can it be argued that Han are outnumbering Tibetans, or at least matching their numbers.&#160;>>
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(en) Thomas H. Hahn, , Presentation Given at the College of Architecture, Fanzhu University, October 21, 2008.
(en) Heidi Fjeld, Commoners and Nobles. Hereditary Divisions in Tibet, Nordic Institute of Asian Studies, Copenhagen, 2005, en part. p. 18.
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Emily T. Yeh, op. cit.
, Une histoire du Tibet&#160;: Conversations avec le Dala? Lama, Plon, 2007, ()
o ). Consulté le , site <, Gouvernement tibétain en exil&#160;: <<&#160;In the early 1980s, the Tibetan Government-in-Exile estimated the Chinese population in the whole of Tibet at 7.5 million&#160;>>.
o ). Consulté le , Savetibet.org, 17 octobre 2007, le 14e Dalai Lama
(en) , freetibet.org.
Tseten Samdup, <abbr class="abbr" title="opere citato (<>)">op.&#160;cit. (en) <<&#160;and in order to persuade Chinese workers and settlers to move to Tibet and remain there, the Chinese government needed to develop extensive economic, social and educational incentives. These include higher pay (as much as four times as high as in China,(20) very favourable loans, housing and various individual privileges. All of these incentives are enormously costly for the government, and the government's resolve to maintain them testifies to the economic and political importance of maintaining a substantial Chinese populations in the Tibetan areas.&#160;>>
(en) Uros Pinteric, International Status Of Tibet, Slovenian Association for Innovative Political Science, 2003, ,
(en) Donald Sewell Lopez Jr, Fascination tibétaine&#160;: du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes, préface de , traduit de l'anglais par Nathalie Münter Guiu, Paris, ?ditions Autrement, 2003; (en) Donald Sewell Lopez Jr, Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West, The University of Chicago Press, Chicago, 1998, en part. Introduction, p. 7; citation en anglais&#160;: <>.
(en) Andrew Martin Fischer,
o ). Consulté le .
(en) Andrew Martin Fischer,
o ). Consulté le , p. 639&#160;: <<&#160;The assertions by exiles that Tibetans are becoming a minority in their homeland, or have already become a minority in certain regions, should also be taken with a grain of salt&#160;>>.
Quelle solution politique pour le Tibet&#160;?, , site Bienvenue au Sénat.
(en) BBC News (20 May 2008)
(Enseignante de littérature tibétaine) paru le 16/08/2008 dans Rue 89
, Nouvel Obs, Carlo Blanco, 13 décembre 2008
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Source&#160;:
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(en) Barry Sautman, , in Texas International Law Journal, April 1, ;: <<&#160;Tibetans are numerous at all rungs of the Tibet Autonomous Region (TAR) political hierarchy, except as Regional Party Secretary. Their political participation is unlike the situation in Ladakh, which is a largely Tibetan Buddhist area of India, a country whose political system the emigre leaders fulsomely praise. The Indian Administrative Service has reportedly never employed any of the many Ladakhi Buddhists who have passed its examinations.&#160;>>
(en) Barry Sautman, .
(en) , 24 avril 2008.
(en) , 24 avril ;: <<&#160;Even taking the short-term residents into account, the Han people account for an estimated 20 to 25 percent of (the) entire population in Tibet, while ethnic Tibetans are still the "overwhelming majority of about 75 to 80 percent".&#160;>>
(en) Topden Tsering, , site <, July 24, ;: <<&#160;(...) Jamyang Norbu, a 51-year-old Tibetan novelist, playwright and activist who is widely seen as the enduring voice of Tibetan independence&#160;>>.
(en) Andrew Martin Fischer, State Growth and Social Exclusion in Tibet: Challenges of Recent Growth, Nordic Institute of Asian Studies Press, Copenhagen, 2005.
(en) A. S. Bhalla and Mark Brenner, , in Poverty and inequality among Chinese minorities (A. S. Bhalla, Shufang Qiu eds), No 22 de Routledge studies in the Chinese economy, Routledge,
p., pp. 81-82.
Jack Ives and Bruno Messerli, The Himalayan Dilemma, Routledge, 1989, p. 233 (cité par Doroth Stein, dans People Who Count, Earthscan, 1995, note 1)&#160;: citation&#160;: the Han themselves do not like to settle in T their children are subject to pulmonary oedema, and adults to altitude sickness?.
(en) , , sur le site <, 19 novembre ;: <<&#160;China has no genuine respect for Tibetan culture, language and religion. For them Tibetan religion and culture is nothing but superstition and backwardness. As such it is the sacred duty of every Chinese to bring “civilization” to the Tibetans by bringing in Chinese language, culture and “civilization”. In a nutshell, Chinese civilization and modernization in Tibet is nothing but to SINICIZE the whole Tibetan population.&#160;>>
, voir le paragraphe C. SENDING OF TIBETAN STUDENTS OUTSIDE TIBET.
(en) Richard Pierre Claude,
de Howard B. Tolley Jr., The International Commission of Jurists: Global Advocates for Humam Rights, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1994, in Human Rights Quarterly, August ;: <<&#160;Based on documentation and named respondents, the author presents the tale of the United States Central Intelligence Agency (CIA) in secretly bankrolling the formation of the ICJ as an instrument of the Cold War. [...] Tolley shows that the tainted source of funding was unknown to most ICJ officers and members, [...]&#160;>>.
(en) Howard B. Tolley Jr., The International Commission of Jurists: Global Advocates for Humam Rights, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1994, in Human Rights Quarterly, August ;: <<&#160;Part 1 [of the book] describes how the ICJ began in response to Stalinsit totalitarianism. The United States Central Intelligence Agency (CIA) covertly arranged an inaugural conference in Berlin to counter the Soviet controlled International Association of Democratic Lawyers (IADL).&#160;>>
Commission internationale de juristes, La question du Tibet et la primauté du droit, Genève, 1959
Jacques Leclerc, .
Heidi Fjeld, , Nordic Institute of Asian Studies, Copenhagen, NIAS Press, 2005, (&#160;), chap. Knowledge and education, p. 125 et note 13, p. 131&#160;: <<&#160;(...) some institutions for higher learning offer studies of Tibetan subjects. These institutes for nationalities are found in Chinese provinces outside the Tibetan areas, and many young Tibetans are now being educated there. Middle school pupils with good marks or from well-connected families are offered the chance to study at an institute in the mainland. These positions are much coveted by Tibetans, by both the pupils and their parents, as the institues for nationalities provide subjects not available in Tibet. The subjects include classical Tibetan language and grammar, Tibetan history (ancient and modern) and religion (Buddhism and Bon). Moreover, a degree fromone of these institutes guarantees a future job. Note 13&#160;: The institutes for nationalities in China are probably less popular in Lhasa than in, for instance, Kham and Amdo, where some of these schools are located (...)&#160;>>.
Source&#160;: Tibet&#160;: un peuple en sursis Texte de Claude B. Levenson avec des photos de Pierre-Yves Ginet Actes Sud, 2000, page 53 et suivantes.
Kent Ewing, , Asia Times Online.
(de) Horst Südkamp, Breviarium der tibetischen Geschichte, Opuscula Tibetana, ?diteur Tibet-Institut, 1998 p. 191, <>.
The Dragon in the Land of Snows, Columbia University Press,
(en) Tibetan Civilization, 1972, Stanford University Press, , (fr) La civilisation tibétaine, ?dition L'Asiathè 1 janvier 1992, (&#160;).
Cf (en) Dr Michael Parenti, Friendly Feudalism: The Tibet Myth, Global Research, November 18, 2007; cet auteur donne comme source&#160;: Karan, The Changing Face of Tibet, London Times, 4 July 1966.
Elisabeth Martens, Histoire du bouddhisme tibétain&#160;: la compassion des puissants, L'Harmattan, 2007, p. 233.
Dans la partie septentrionale du plateau Qingha?-Tibet, la moyenne annuelle des précipitations a reculé de 100 à 80&#160;mm, tandis que la température moyenne croissait de 1°C. En outre, à la raréfaction de l'eau potable, provoquée par le recul des glaciers, vient s'ajouter celle de l'herbe.
Créer une nouvelle activité économique sur la base de 1 ou 2 habitants par kilomètre carré est impossible.
(en) Jones Mark Anthony Jones, Flowing Waters Never Stale: Journey Through China, Zeus Publications, Burleigh MDC, Queensland, 2008 - (&#160;)&#160;: <<&#160;Many Tibetans are clearly keen to benefit from the money that the sharply increasing number of tourists bring, producing and selling all kinds of traditional handicrafts, and (...) some of these cultural products on sale to tourists have also become popular with the Tibetans themselves, which is why cultural production, now linked to tourism, is 'a very important factor in the revitalisation of Tibetan culture'&#160;>>.
Claire Goubier et Virginie Morel, , , 11 ao?t 2007].
, Reportage, Le Monde, 12 décembre 2008, Bruno Philip
(en) Xu Mingxu and Yuan Feng, The Tibet Q A New Cold War, in Barry Sautman, June Teufel Dreyer (sous la direction de), , China Perspectives, No 68, novembre-décembre 2006, p. 313&#160;: <<&#160;(...) the Tibetans are changing (...). They are now using electric lights as a substitute for butter lamps. They are cooking with gas instead of yak chips. They travel by buses, cars, motorcycles, planes, and bicycles (...). They are enjoying other basic conveniences of modern times, such as telephones, movies, televisions, and running water. Computers and the Internet are entering Tibetan schools, businesses, government offices, and social services. Children, middle-aged, and even old Tibetans like to watch TV at home. They visit temples less frequently than they did in the past (...)&#160;>>.
(en) Isaac Stone Fish, , Newsweek Web, Feb 17, ;: <<&#160;The other story is that, for China's many blunders in mountainous region, it has erected a booming economy there. Looking at growth, standard of living, infrastructure, and GDP, one thing is clear: China has been good for Tibet. Since 2001, Beijing has spent $45.4 billion on development in the Tibet Autonomous Region (TAR). (That's what the Chinese government calls Tibet, even though many Tibetans live in neighboring provinces, too). The effect: double-digit GDP growth for the past nine years. About a third of the money went to infrastructure investment, including the train connecting Beijing to Lhasa. "A clear benefit of the train was that it makes industrial goods cheaper for Tibetans, who, like everyone else in the world, like household conveniences, but normally had to pay very high prices," said Ben Hillman, a Tibet expert from the Australian National University's China Institute. The train also provides an opportunity for Tibetan goods to be sold outside of the region and for a massive increase in number of tourists, reaching more than 5.5 million in 2009 - up from close to 2 million in 2005, the year before the train (...) Last month, President Hu Jintao held the Communist Party's fifth Tibet planning conference, the first since 2001, to strategize on the upcoming years. He said that Tibetan rural income will likely match China's average by 2020.&#160;>>
<<&#160;The Chinese government's claims that Tibetans have benefited greatly from their policies regarding poverty can also be tackled on their own terms. Even if one were to rely on Chinese statistics themselves there is an indication that over 70&#160;% of the people living in the Tibet Autonomous Region are below the poverty line. These figures are also confirmed by refugee reports which indicate that many people face problems with food shortages, access to health care, education, and in other areas such as employment and housing&#160;>>
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